• TOUS DES PRIVILÉGIÉS !

    Il est de notoriété publique que la France est un pays de nantis.
    C'est ce que le gouvernement Macron ne cesse de déclamer, relayé avec frénésie par la majorité des médias à sa solde.

    Les millions de travailleurs qui font la richesse de ce pays sont des privilégiés, les millions de retraités vivent bien grâce à leur retraite dorée.
    Circulé, y a rien à réclamer !

    DEPUIS l'avènement de Macron aux fonctions suprêmes et la formation de son gouvernement, nous assistons à la casse systématique de l'ensemble du système social conquit de hautes luttes par plusieurs générations de travailleurs salariés.
    Cette remise en cause du progrès social n'est point fortuite. Sous prétextes de "mondialisation", de "compétitivité", de "rentabilité", le patronat a trouvé avec Macron, "l'homme idéal". Je dis ce que je fais et fais ce que j'ai dit ! Disons  le plus prosaïquement : je fais ce qu'on m'a dit de faire.
    Car contrairement à ce que ce président a laissé entendre tout au long de sa campagne présidentielle, ni de droite, ni de gauche, cet 
    homme "providentiel" qui allait sauvé la France, remettre le pays sur les rails après des décennies de laisser aller, est l'homme du capital. L'homme du mépris. Jamais le monde du travail n'a subit de telles attaques. 
    Posons-nous une question : n'est -il pas étonnant que nous n'entendons plus, depuis de nombreux mois, Gattaz, président du Medef ?
    Par analogie à une publicité bien connue, disons le tout net : le Medef en a rêvé, Macron le fait !

    APRÈS avoir été confronté aux effets de la loi El Khomri (susurré à l'oreille de F. Hollande, par Macron-conseiller), les salariés les voient aggraver et amplifier par la loi travail du Macron-président et en mesurent toutes la perversité. 
    Ce n'est pas faute d'avoir mis en garde, et d'avoir mobilisé. Mais d'autres organisations syndicales ayant préférés une stratégie différente… faute d'unité d'action.

    Les temps changent, l'enfumage ne dure qu'un temps. L'augmentation de 1,70% du taux de cotisation de la Csg, soit en réalité une augmentation considérable (+ 26% sur le taux de base), compensée pour les salariés. Les retraités se voient  sont exclus de toutes compensation. Seuls les plus petites pensions de retraites (1199€) se verraient non assujetti à cette augmentation de cotisation. Ce qui est totalement faux, le gouvernement c'est bien gardé de dire la vérité. Le calcul n'est pas fait sur le montant de la pension, mais sur le revenu de référence déclaré !!
    Conséquence, nombreux sont ceux qui recevant une pension inférieure au plafond de 1199€ sont touchés et voient leur revenus mensuels diminuer.
    Après la suppression de la demie part veuve/veuf, après la taxe solidarité, après le blocage des pensions depuis des années, trop, c'est trop !

    TOUS DES PRIVILÉGIÉS !Hier, nous étions de milliers de retraités dans la rue, partout en France, à l'appel de neuf organisations syndicales ou association. Une mobilisation sans précédent, bien plus importante que le 28 septembre 2017.
    Hier, le personnel des Ehpad, pour une deuxième journée d'action  était dans la rue. À Montpellier de nombreux jeunes c'étaient joints au cortège.

    LE MÉCONTENTEMENT monte de partout. Hôpitaux, Ehpad, Fonction publique, Cheminots, Enseignants, Aviation civile…
    Nous retraités, nous devons, nous avons obligation de poursuivre notre mobilisation. Nous la ferons le 22 mars prochain, dans l'unité, pour l'aboutissement de nos légitimes revendication, pour la défense de tous les services publics,   pour une école et une université digne de ce nom et de notre pays.

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