• COMBATTRE LA LOI TRAVAIL

    Depuis de nombreux mois, nous retraités, luttons aux côtés des actifs contre cette loi inique adoptée sous le gouvernement précédent grâce à l'utilisation de l'article 49/3 de la Constitution.
    Le nouveau président de la République, E. Macron, n'a jamais caché, durant la campagne électorale, sa volonté d'aller encore plus loin dans la dérégulation.
    Aujourd'hui, avec son gouvernement et la majorité des députés à sa botte, il veut aller encore plus loin. 
    Faire exploser le Code du travail, éradiquer, de facto, les Conventions collectives, précariser à outrance les salariés, sont ses priorités…

    Pour certains, nous, les retraités ne serions pas concernés par les méfaits engendrés par une telle destruction des lois sociales conquises par plus de deux siècles de hautes luttes. 

    C'est oublier un peu trop vite que nous, retraités, sommes déjà grandement impactés par les diverses mesures prises, année après année, à notre encontre : blocage des revalorisation des pensions, fiscalisation des majorations  pour avoir élevé trois enfants, suppression de la demie part fiscale…
    La loi travail de destruction massive qu'a décidé de faire adopter par ordonnances E. Macron se plie aux exigences du Medef et de la Commission européenne.

    Les incidences de ce dynamitage social seront catastrophiques pour l'ensemble des salariés, elles le seront tout autant pour nous retraités, soit disant nantis de la société.

    C'est oublier un peu trop vite que notre région, par exemple, est celle où la précarité chez les retraités est la plus élevée. Près de 5% d'entre nous touchent le minimum vieillesse alors que la moyenne nationale se situe deux points en-dessous.

    Plus de 14% des salariés du Laguedoc-Roussillon en âge de faire valoir leurs droits à une retraite bien méritée sont obligés de continuer à travailler, juste pour gagner quelques points supplémen-taires et ainsi améliorer une peu leurs pensions.

    C'est oublier un peu trop vite que trop nombreux sont dans l'impossibilité d'accéder à des soins dignes de ce nom (médicaux, dentaires, optiques) ; de pouvoir bénéficier d'un logement ou de maisons de retraite, accessibles financièrement.

    C'est oublier un peu trop vite, aussi, le renoncement aux loisirs, à la culture…

    D'ores et déjà l'annonce de l'augmentation de 1,76% de la CSG pour tous les retraités ayant une pension supérieure à 1200€ par mois est un coup dur ; une nouvelle régression de notre pouvoir d'achat qui, faut-il le rappeler, ne cesse de régresser au fil des ans. C'est encore plus de précarité pour les plus démunis d'être nous.

    Pour faire échec à cette politique ultra-libérale, il nous faut une CGT forte, ouverte aux dialogues et à la solidarité inter-générationnel. 

    « SE SYNDIQUER OU RESTER SYNDIQUÉMACRON "LE RÉVOLUTIONAIRE" »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter